La Compagnie Charles Le Borgne face à la règlementation de la desserte maritime de la Corse
La Compagnie Charles Le Borgne face à la règlementation de la desserte maritime de la Corse et aux problèmes liés à l'ouverture à la concurrence
Au début des années soixante la réorientation des services, porte ses fruits : il faut alors améliorer la rentabilité de la Société d’Economie Mixte en fournissant une flotte adaptée à la demande, c’est-à-dire, qui permette à l’usager d’éviter les ruptures de charge.
Le premier navire roulier, financé par le concessionnaire du navire passagers est mis en ligne.
Le succès de la formule est immédiat ; trois autres bâtiments de même type sont commandés.
En 1963, trois ans après la mise en service du « Napoléon », premier car-ferry des lignes de la Corse, une compagnie, la Compagnie Charles le Borgne, tente de se placer sur la Corse.
Cette initiative représente une menace pour la Conférence maritime Continent-Corse qui craint que l’exemple ne soit suivi.
Aussi, un Décret du Conseil d’État du 1er octobre 1963 donne le nom des armements autorisés à effectuer la desserte entre les ports de la France continentale et la Corse.
Ces compagnies, la CGT, la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN), la SOMECA (Société Méditerranéenne de Cabotage), la Société Marseille-Fret, se regroupent au sein de la moderne « Conférence maritime Continent-Corse ».
« Aucun autre armement ne pourra desservir les lignes visées ci-dessus ».
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 118 autres membres